Momenta Biennale : Quand la nature ressent = Sensing NatureTools Hessler, Stefanie; Georgeson-Usher, Camille; Johnson, Maude; Soin, Himali Singh; Genois, Audrey; Brault, Simon; Jean, Anne-Marie; Maillé, Nathalie; Guilbeault, Steven; Plante, Valérie; Rider, Alexis. Momenta Biennale : Quand la nature ressent = Sensing Nature. Montréal, Québec: Momenta, Biennale de l'image, 2021.
Abstract (English)" Sensing Nature, the title for the 17th edition of MOMENTA, can be read in multiple ways. On the one hand, it assumes a human who is sensing nature, perhaps holding a blueberry picked in a forest, exposed to various modes of perception: sight, smell, taste, hearing, and touch. None of us sense in the same way, and our diverse and differently abled bodies perceive and feel differently. On the other hand, the title assumes nature sensing back. Our doings register like sunlight bleaching the colour of driftwood over time or imprinting itself on the retina of an exposed eye. In acknowledging this reciprocity, the biennale works toward decentring the often- foregrounded European-Enlightenment human creator of knowl- edge concerning the natural world. It makes room for stories that dwell in the blurred boundaries between culture and nature, weaving in both human and nonhuman modes of knowing. Sensing Nature recognizes that we are in relation with nature, that we are of nature. " -- Publisher's website. Résumé« Quand la nature ressent, Sensing Nature en anglais, le titre de la 17e édition de MOMENTA, ouvre la porte à de multiples interprétations. D’un côté, il peut désigner un·e humain·e qui ressent la nature, en tâtant un bleuet cueilli dans la forêt par exemple, éveillant ainsi les cinq sens : la vue, l’odorat, le gout, l’ouïe et le toucher. Nous avons tous·tes des manières différentes de sentir et nos corps, diversifiés et aux capacités distinctes, perçoivent et ressentent tout aussi différemment. D’un autre côté, ce titre sous-entend que la nature ressent en retour. Les gestes que l’on pose laissent une patine, comme la lumière du soleil qui blanchit, au fil du temps, le grain du bois de grève, ou qui s’imprime sur la rétine de l’œil exposé à ses rayons. En reconnaissant cette réciprocité, la biennale œuvre à décentrer l’humain·e européen·ne façonné·e par la tradition des Lumières, souvent à l’avant-plan de la création du savoir sur la nature. Ce décentrement fait la part belle aux récits qui habitent les frontières estompées entre nature et culture, entremêlant savoirs humains et non humains. Il permet de reconnaître que nous sommes en relation avec la nature, que nous sommes cette nature. » -- Site web de l'éditeur. Edit this item (login required): |